1ère quète de Sïlath

1er quete : Vous devez vous rendre à la salle des enchères de la ville de York Shin City pour vous assurer de son bon déroulement et, en cas d'imprévue, éliminer les intrus gênants.


Après plusieurs mois d'inactivités, Sïlath avait enfin réussi à décrocher un job rémunéré pour la mafia. Il devait assurer la sécurité d'une des ventes aux enchères. Cela ne concordait absolument pas avec ses propres talents qui étaient d’un genre plus subtile, mais il devait faire avec.
La vente aurez lieu le soir même, ce qui ne lui laissé pas vraiment le temps de se préparer, il devait s’y mettre rapidement, mais il devait s’équiper.

Sïlath, qui n’avait jamais réellement eu besoin d’une arme, se rendit donc dans une armurerie avec ses maigres économies. Il ne savait pas ce qu’il allait prendre, une arme à feu serait une bonne idée, mais il n’avait pas assez d’argent, il porta donc son attention sur un jeu de dix couteaux de lancers acérés. Il avait pris l’habitude d’en utiliser dans sa jeunesse, mais ne savait pas s’il avait encore la main. Il demanda au vendeur une cible pour s’entrainer. Il toucha le centre de la cible au second couteau, il été encore doué.

Après cet achat qui liquida une grande partie de ses économies, il fit un saut dans une laverie, il devait être présentable ce soir. La fin de la journée fut consacrée à une inspection minutieuse de la salle aux enchères. Pour une fois qu’il pouvait y pénétrer officiellement, il allait en profiter.
Son inspection lui révéla les failles du système de sécurité, et il décida de déployer un piège sur deux des entrées. Il s’occuperait personnellement des deux autres qui présentaient moins de risques.

Le début de la vente commença à la nuit tombée. Les riches acheteurs arrivants accompagnés de leurs gardes du corps, Sïlath n’aurait pas besoin de protéger des gens, c’était déjà une bonne nouvelle.
Cela faisait un peu plus d’une heure que la vente battait son plein quand un bruit de verre brisé se fit entendre à l’étage. Sïlath se précipita et découvrit un corps criblé de couteaux, son piège avait marché, mais il entendait déjà un nouveau bruit de verre à l’étage. Il ramassa les couteaux et parti vers l’autre fenêtre quand la porte d’entrée claqua un grand coup. Il changea de direction, pensant que son piège marcherait sur la seconde fenêtre.
Il arriva dans le vestibule et referma la porte derrière lui. Il se trouvait face à 4 individus portant cagoules et revolvers, qui tenaient en joue le « portier ».

Sïlath retira son chapeau, fit une révérence et s’adressa aux malandrins

- Bonjour messieurs, bienvenue à la vente aux enchères de ce soir. Puis-je voir vos invitations, s’il-vous-plait
- La voilà mon invitation, connard !!! dit l’un deux en avançant et en mettant le canon de son arme sous ma gorge.
- Je suis navré messieurs, mais ces invitations sont des fausses. Voyez-vous ceci est un carton d’invitation, lui dit-il alors qu’il se rendait enfin compte du couteau qui lui chatouillait la carotide. Pensez être plus rapide que moi ?



A l’instant où son doigt pressa la détente, la lame été déjà enfoncé dans son artère. Le temps que son corps s’affaisse au sol, Sïlath s’était glissé derrière l’homme qui menaçait le « portier ».
« Et de deux ! » souffla-t-il en lui tranchant la gorge, arrosant le « portier ».

Les deux hommes restants été lents mais pas idiots, ils tiraient à tout va dans notre direction. Nous avions tout juste eu le temps de nous mettre à couvert derrière le comptoir. Sïlath entendais déjà des chaises s’agiter dans la salle, les parrains n’allaient pas être contents, pas contents du tout si la vente avait un accros, il devait donc faire au plus vite.

Il se mit à courir hors de son trou en évitant les balles qui fusaient. Son objectif été le revolver qui se trouvait à trois mètres de lui au sol. Une roulade et deux cabrioles plus tard, il avait le revolver en main et avait tiré deux coups qui atteignirent les hommes en plein milieu du front.

Il se releva en vitesse, ramassa son chapeau et ouvrit la porte de la salle des enchères.
De nombreux regards se tournèrent vers lui, arrêtant même le commissaire-priseur.
Sïlath sorti son plus beau sourire et fit signe de poursuivre la vente. Chaque visage se calma et chacun retourna à ses activités.

Sïlath retourna dans le vestibule et appela le « service de nettoyage » de la mafia, afin qu’ils effacent les traces de l’accident avant que les riches clients ne ressortent. Puis il retourna chercher les couteaux de son second piège, ainsi que le revolver de l’homme qui avait essayé de le franchir.

Il attendit la fin de la soirée et retourna chez lui prendre une bonne nuit de sommeil. Il ne lui restait plus qu’à attendre que les parrains le paie et le recontacte.